Les entreprises européennes ont été pionnières dans l’industrialisation du bioraffinage cellulosique, avec le site de Crescentino, en 2014. Cette bioraffinerie était encore à l’échelle semi-industrielle ; les partenaires à l’origine de celle-ci, dont Biochemtex et Novozymes, forment un nouveau consortium pour monter la première bioraffinerie d’éthanol cellulosique d’échelle commerciale en Europe. Le consortium est financé à travers le programme européen BBI, pour un total de 30 millions d’euros, dont 21,5 millions par la Commission européenne.

La bioraffinerie sera implantée en Slovaquie sur un ancien site industriel et produira à terme 110 ktonnes d’éthanol cellulosique, à partir de résidus agricoles et de cultures dédiées. Des pistes de recherche pour des investissements ultérieurs viseront la valorisation de la lignine et le développement de produits chimiques dont l’éthylène.  

Source : Cordis